

Le temple Banteay Srei : un bijou


Paysages de rizières…..

Srah Srang




a bientot
Et voilà notre mission se termine !!
Et cette année a été un très bon cru. Pour fêter ça, (et en l’absence de champagne), nous avons dégusté une noix de coco bien méritée.
Cette dernière journée de terrain a été consacrée à la récupération des données du monitoring climatique. En effet, nous récupérons les données obtenues pendant la durée de notre mission.
Et malgré nos craintes, les capteurs ont bien tenu le coup et rempli leur office.
Nous tentons maintenant un pari encore plus risqué car nous les laissons toute l’année prochaine sur le temple. Nous avons adressé une prière à Bouddha en espérant que les éléments et les touristes ne nous soient pas trop défavorables.
Comme leur installation, la récupération des capteurs s’avère parfois acrobatique.
Enfin, nous ne nous lassons pas des Apsaras (les danseuses célestes), ni de l’ambiance apaisante des temples sous forêt comme le Ta Nei entouré par ces magnifiques arbres cyclopéens.
A bientôt
To be continued next year……
J’espère que je n’aurai pas perdu trop de fidèles bloggeurs avec le compte rendu du congrès du CIC.A priori, cette page du blog devrait être plus réjouissante.
En effet, nous sommes enfin de retour sur le lieu de nos exploits : notre temple Ta Keo adoré.
Et nous entrons tout de suite dans le vif du sujet : Le monitoring climatique.
Sur ce sujet, je vous dois quelques explications :
En effet, notre hypothèse de travail est que le temple Takeo s’érode très vite car il subit des agressions climatiques particulièrement sévères ; à la fois de très fortes amplitudes thermiques et un très forts taux d’humidité.
Pour pouvoir savoir si ces agressions climatiques expliquent l’érosion constatée, il nous faut réaliser des mesures.
C’est pourquoi nous sommes arrivés sur le temple avec dans notre besace une quarantaine de capteurs petits mais costauds : ils mesurent la température et l’humidité et ne sont pas plus gros qu’une pile bouton.
Leur installation est parfois facile (en effet, je ne force pas beaucoup mon talent sur cette photo).Parfois, elle est plus périlleuse (illustré par Franck en pleine extension).
Pendant les poses, nous en profitons pour discuter avec des connaissances qui deviennent nos amis de tous les jours : un des gardiens du temple, Peng et les petites vendeuses de souvenirs.
Nous pensons également que l’érosion sur Ta Keo a été accélérée par une déforestation violente quand il a été redécouvert au début du siècle dernier. Et pour vérifier cette hypothèse, il nous faut trouver un temple qui soit encore sous couvert forestier.
Nous décidons donc de faire une infidélité à Ta Keo pour nous rendre à travers la jungle, vers un adorable petit temple : Le temple Ta Nei.
L’installation des capteurs et la visite du temple qui a suivi ont vraiment été des moments très agréables, car ce temple est oublié des touristes, ce qui nous changeait du site d`Angkor.
To be continued.
Notre équipe « mesure de la vitesse de l’érosion sur les temples d’Angkor » est donc reparti pour de nouvelles aventures. Cette mission aura donc lieu du 28 novembre au 12 décembre 2008.
Et nos aventures commencent dés le départ : En effet, pour ceux qui suivent un peu l’actualité mondiale en ce moment, il y a quelques petits problèmes à Banghok, en Thaïlande. Et notre itinéraire était le suivant : Clermont-Paris- Banghok-Siam Reap.
Après une dizaine de coups de téléphones aux voyagistes, nous trouvons une solution en prenant le vol prévu qui finalement a atterri à Saïgon, et un vol Saïgon - Siem Reap nous permet d’arriver au terme de notre voyage.
Quelques petits problèmes avec les douaniers, qui regardent d’un œil dubitatif notre station totale et le pied de topographie, mais nous nous en sortons avec les bonnes paroles de Marie Françoise et quelques explications techniques. Comme quoi, notre Anglais n’est pas si mauvais. Et puis l’année dernière, nous avions eu certains problèmes plus importants avec le matériel
Ce premier dimanche au Cambodge sera donc occupé par une visite de terrain organisé
dans le cadre du comité international de coordination pour la sauvegarde du site d’Angkor(en raccourci CIC).
Nous allons donc visiter le village de pécheurs de Kampong Phluk, à une vingtaine de kilomètres de Siem Reap.
Après une demi-heure de bateau, nous arrivons dans le village. Et nous retrouvons les cambodgiens fidèles à notre souvenir ; affables, rieurs, et calmes malgré un dénuement certain.
Les conditions sont assez pittoresques : nous sommes en fin de saison des pluies, le Tonle Sap a inondé un territoire immense. Toutes les maisons sur pilotis ont les pieds dans l’eau.
Même les cochons sont dans une cage sur pilotis…..
Après la visite du village, nous sommes inviter à nous regrouper par 3 afin d’embarquer sur de petites barques plates qui servent traditionnellement à transporter des marchandises. Si Marie-Françoise n’éprouva aucune difficulté à se positionner en tailleur, ce fut plus délicat pour Olivier et Franck, qui avec leur
Cette ballade était véritablement sympathique.
Notre mission au Camboge commence donc bien, mais nous retournons au boulot dès demain avec un tout autre style de rencontre : La séance plénière du comité international de coordination pour la sauvegarde du site d’Angkor. Avec Franck, nous sommes assez curieux d’assister à cette Session , que notre chef de mission appelle de manière énigmatique : « La grand’ messe » .